Calvin et Hobbes, Tome 21 : Je suis trop génial! de Bill Watterson

Je vous retrouve pour une petite chronique aujourd’hui. Je n’ai pas forcément énormément de chose à ajouter sur ce tome puisqu’il suit exactement la même trame que les précédents. J’avais adoré ma découverte de cette série avec le tome 20.

Ce mois-ci j’ai continué les aventures des deux compères Calvin et Hobbes. J’aime la façon dont le petit tigre rembarre régulièrement Calvin qui a bien souvent réponse à tout. Mais ce petit garçon sait aussi faire preuve d’intelligence. Je pense qu’étant petite j’aurais adoré cette bande dessinée car je me retrouve un peu dans ce personnage un brin hyperactif.

Je reste vraiment impressionner par l’universalité et l’intemporalité dont fait preuve cette bande-dessinée. Elle a su parlé à des personnes bien avant nous et saura surement faire rire les générations prochaines. Les dialogues sont savoureux et bien trouvés. L’hiver et la neige sont souvent présents et propices aux gags. C’est une petite lecture bien sympathique en période de froid.

Le dessin simple et épuré de Bill Watterson donne un charme particulier aux planches. Elles sont d’ailleurs toutes en noir et blanc et sont agréables et très rapides à parcourir. La format du livre avec cette couverture souple reste vraiment plaisant en main.

J’ai passé encore un bon moment avec nos deux héros bien espiègles. J’aime leur compagnie le soir avant de m’endormir.

Merci aux éditions Hors Collection et à Lætitia pour l’envoi de ce livre.

Fanny

Emma, Intégrale 1 de Kaoru Mori

Je vous retrouve avec un article un peu spécial. En effet, je vais vous parler manga. Je m’y remets un petit peu. Et quoi de mieux que d’en choisir un qui se passe au XIXe siècle ! Ce manga se place directement dans la catégorie coup de cœur malgré quelques petites choses gênantes. Vous êtes prévenus ! Je vais tenter d’expliquer pourquoi.

Londres, 1896. Emma est la femme de chambre de Kelly, gouvernante à la retraite. Son quotidien est rythmé par les tâches ménagères et l’aide qu’elle apporte à la vieille dame. Mais ces habitudes vont vite être perturbées par la visite de William Jones, jeune homme de bonne famille qui est l’ancien élève de Kelly. Entre ces deux-là, une timide inclination semble naitre mais c’est sans compter sur les difficultés qu’ils vont devoir dépasser.

La version que j’ai choisi est en fait un premier intégrale. En effet, nous avons ici deux tomes en un. Ceci évite les coupures parfois brusques avec un suspens pas toujours agréable. Pour un manga, c’est un vrai pavé de presque 400 pages. L’immersion dans le monde da la mangaka est donc totale. Nous nous retrouvons plonger dans l’Angleterre du XIXe siècle avec tout ce que cela comporte. La dessinatrice explique qu’elle a fait de nombreuses recherches pour être fidèle à cette époque. Ce travail en amont se ressent à la lecture. Les costumes, les décors, les extérieurs, les objets sont magnifiquement dessinés et mis en avant. L’ambiance british est aussi au rendez-vous. Le trait est relativement simple mais donne un charme particulier à ce livre. Je me suis régalée !

Ce manga est plein de bons sentiments et de situations rigolotes et cocasses. On prend plaisir à suivre les aventures des personnages. On oscille entre joie, attente et moments tragiques. Nous avons toute une panoplie de personnages : Emma, la femme de chambre réservée ; William, l’amoureux  épris ; Eléanore, promise à William ; Hakim, jeune indien qui vient bouleverser la vie de William et apporte beaucoup d’humour au récit.

Par contre quelques petites choses m’ont chiffonné. Elles n’ont pas entaché ma lecture mais je tiens à les souligner. Emma est censée être l’héroïne mais elle m’a semblé bien transparente… Elle est la plupart du temps passive et en retrait. J’aurais préféré qu’elle intervienne un peu plus ne serait-ce que dans les dialogues. De même, parfois j’ai eu du mal à faire la distinction entre les personnages masculins qui ont des traits fortement similaires.

Malgré les petits bémols évoqués je suis tellement sous le charme que l’intégrale 2 est déjà en cours de lecture!

Lu avec Chloé du blog Livres-and-Cie.

Fanny

Calvin et Hobbes, Tome 20 : Il y a des trésors partout de Bill Watterson

Cette bande dessinée culte est une grande découverte pour moi. En effet, je crois avoir déjà feuilleté quelques exemplaires étant plus jeune dans des bibliothèques scolaires mais sans plus de souvenirs. Je vais donc vous présenter le tome 20 des aventures de Calvin et de sa peluche « vivante ». Les lire dans l’ordre n’est pas une obligation, c’est donc avec plaisir que j’ai accepté la proposition d’envoi des éditions Hors Collection.

J’ai passé un bon petit moment avec cette bande dessinée. Le petit Calvin est plein de vie voire hyperactif. Les dialogues sont savoureux et vraiment intelligents. L’auteur use de traits d’esprit bien trouvés. Bill Watterson a dessiné ses planches dans les années 1980 et 1990. Malgré ceci, elles semblent toujours d’actualité et intemporelles. On se reconnait souvent dans quelques traits, situations ou réparties.

Les planches sont composées de petites vignettes qui composent de courtes histoires. Le dessin est simple et les décors sans fioritures. L’auteur va directement à l’essentiel. Les messages passés sont très efficaces. Le format semi-poche et la couverture souple sont vraiment agréables en main. La majorité des planches sont à la verticale. Mais certaines sont à l’horizontale et nécessitent de tourner le livre à 90 degré. Cette originalité de mise en page est très appréciable.

Une bande dessinée rigolote, simple, efficace et sans superflue avec laquelle on passe un très bon moment pour les petits comme pour les grands.

Merci aux éditions Hors Collection et à Lætitia pour l’envoi de ce livre.

Fanny

End, Tome 1 : Elisabeth de Barbara Canepa (idée originale, scénario, dialogues, dessins et couleurs) et Anna Merli (dessins et couleurs)

Je vous retrouve aujourd’hui pour ma chronique de cette bande dessinée qui dormait depuis un bout de temps dans ma bibliothèque. Le mois anglais était donc l’occasion de la sortir de ma PAL en la lisant en lecture commune.

Cette bande dessinée s’ouvre sur l’enterrement d’une jeune fille de 13 ans : Elisabeth. Mais de quoi est-elle décédée? Est-elle vraiment disparue? Beaucoup de questions restent sans réponses pour son entourage. Les amies de son internat religieux ainsi que sa sœur vont se mettre en tête de découvrir ce qu’il lui est arrivé et en même temps vont mettre le doigt sur des phénomènes et des évènements troublants.

Un monde fantastique, sombre voire mélancolique, s’ouvre et prend vie sous nos yeux. Les auteures ont développé un récit plus que mystérieux. Au fur et à mesure, plusieurs questions se posent.  A la fin de ce tome, elles ne trouvent pas de réponse. J’espère que le second tome les apportera. Les personnages sont attachants. Les petites créatures qui accompagnent et protègent Élisabeth sont vraiment mignonnes.

Au niveau esthétique il n’y a rien à redire. Les dessins et les couleurs sont superbes. L’ambiance sombre est très bien retranscrites. L’objet-livre est également magnifique avec cette couverture toute rigide et une mise en page à la fois très victorienne mais aussi gothique. Les planches sont généralement composées de grandes vignettes avec un décor très détaillé et une atmosphère recherchée. Les costumes que ce soits ceux d’Elisabeth ou de ses amis sont superbes : capes, robes, bottines sont au rendez-vous.

Voilà un livre qui a ravi mes yeux mais qui n’apporte aucune réponse à tous les mystères mis en place. Je lirais le tome 2 car je suis vraiment curieuse de connaitre la source de tous ces phénomènes étranges.

Lu en lecture commune avec Claire et Céline.

Lu dans le cadre du mois anglais de juin 2013 organisé par Titine et Lou.

Lu dans le cadre du challenge « Victorien » 2013 du blog de Ludivine Les lubies de Ludi.

    

Fanny

D, Tome 1 : Lord Faureston de Alain Ayroles (scénario), Bruno Maïorana (dessin) et Thierry Leprévost (couleur)

    

Richard Drake, grand explorateur anglais, revient à Londres où il fréquente de nombreux bals. C’est lors de l’un d’entre eux qu’il fait la rencontre de Miss Lacombe pour qui il semble succomber. Mais le mystérieux Lord Faureston n’est pas en reste et convoite également la jeune demoiselle. Cependant, des évènements successifs vont mettre Drake sur la piste d’une créature fantastique.

J’ai apprécié cette bande dessinée déjà pour son contexte. Elle se déroule dans l’Angleterre du XIXe siècle donc je ne peux qu’apprécier et être réceptive. C’est toujours un plaisir pour moi de retrouver cette ambiance victorienne. C’est comme un voyage dans le temps. Bien sur, ici nous retrouvons les costumes d’époque très bien dessinés et fidèles. De même pour les décors intérieurs et extérieurs qui sont à la hauteur. Les couleurs évoluent en fonction de l’ambiance voulue : très colorés pour les scènes de bal par exemple et très sombres (violet, gris, noir) pour les scènes d’action et d’apparition de phénomène surnaturel ou de menace. La lecture se fait très facilement. Le choix a été fait d’une succession de petites vignettes. Ceci donne une bonne dynamique à l’ensemble et au récit.

Les personnages sont tous mystérieux et les auteurs nous donnent des informations au compte-goutte. Le mélange romance et surnaturelle fonctionne bien encore une fois. Par contre, j’ai trouvé très étrange de choisir un personnage historique qui a vécu au XVIe siècle pour le transposer à l’époque victorienne. On va dire que je suis pointilleuse sur les dates mais je n’ai pas vraiment compris ce choix. Cette bande dessinée se termine sur un suspens. Donc je lirais la suite à coup sur si je trouve le second tome en occasion.

Lu dans le cadre du mois anglais de juin 2013 organisé par Titine et Lou.

Lu dans le cadre du challenge « Victorien » 2013 du blog de Ludivine Les lubies de Ludi.

    

Fanny

Le Singe de Hartlepool de Jérémie Moreau et Wilfrid Lupano

    

Début du XIXe siècle durant les campagnes napoléoniennes, un navire français échoue sur les cotes anglaises en tentant d’attaquer le pays. Un survivant est retrouvé sur la plage d’Hartlepool. Il s’agit du singe mascotte du navire français. Les anglais le découvre. C’est comme ceci que débute l’histoire et que nous suivons les déboires de cet animal qui n’a pas choisi son camps.

Aveuglé par leur haine, les habitants d’Hartlepool ne s’aperçoivent même pas qu’il s’agit d’un singe. Pour eux, c’est simplement un français mangeur de grenouilles et d’escargots et vont lui faire subir les pires atrocités. Les français ne sont pas en reste puisque lorsque leur navire est encore à flot, les quolibets ne manquent pas! Cette bande dessinée raconte donc l’histoire du sentiment nationaliste à l’extrême qui mène à cette haine absurde entre anglais et français. Le pire c’est que les enfants reproduisent ce que les adultes font par le jeu certes mais ce n’est pas anodin. Il existe tout de même certains personnages clairvoyants et qui relève le niveau d’intelligence des autres protagonistes.

Les dessins sont parfois assez brutaux et crus. Cette bande dessinée est tantôt cruelle tantôt drôle par l’ironie, l’absurdité des agissements et à la physionomie caricaturale de tous ces personnages et par des dialogues percutants.

Il y a beaucoup de leçons à relever de cette bande dessinée. Elle est instructive par son sujet (il s’agit en fait d’une légende locale à Hartlepool) mais elle dénonce aussi. Les auteurs ne nous épargnent aucune atrocité pour nous montrer jusqu’où le genre humain est près à aller par nationalisme ou/et racisme. Ils mettent en avant et dénoncent l’ignorance, l’intolérance et la bêtise humaine. Ceci ne fait qu’accentuer le fait qu’en deux siècles rien n’a vraiment changé… Pour faire bref : une BD marquante et réussie!

Merci à ma copinaute Céline qui m’a donné envie de la lire. Sa chronique est par là :

Fanny

Gauguin, Deux voyages à Tahiti de Li-An et Laurence Croix

    

Chouette un roman graphique sur un artiste à la médiathèque! Ni une ni deux je m’y plonge. Et je dois dire que c’était plutôt une bonne idée. Il a même fait partie de la sélection officielle au festival d’Angoulême en 2011.

En 1891, Gauguin décide de s’exiler sur l’île de Tahiti en Polynésie. Il est lassé de la société occidentale et souhaite faire un voyage où il trouvera une inspiration nouvelle. Il laisse derrière lui sa femme et ses enfants aux Danemark qu’il confie à sa belle famille car il ne parvient pas à subvenir à leur besoin. La capitale Papeete est trop imprégnée des valeurs occidentales apportées par la colons alors il décide de partir dans les terres où les autochtones ont encore leur tradition et leur coutume ancestrale. Une fois sur place, nous découvrons le vrai Gauguin et son âme d’artiste. Il s’émerveille au début de ce qu’il découvre. Mais l’artiste est à plusieurs reprises déçu. Lui qui pensait trouver un lieu exotique se rend compte que l’île est déjà bien européanisée et christianisée et qu’elle subit des troubles comme dans tous pays.

Parau Api, 1892

Le caractère de l’artiste est très bien retranscrit par le dessin et le dialogue. Il s’agit d’un homme à femmes et d’une personne passionnée qui s’emporte régulièrement dans ses paroles. On sent également bien le glissement qui s’opère à la fin de sa vie. Il devient alcoolique et frustré car il a l’impression de ne pas avoir trouvé ce qu’il était venu chercher.

Trois tahitiens, 1899

Cette bande dessinée est très instructive. Je ne savais pas que cet artiste avait été très mal vu sur cette île. En effet, les autochtones le considéraient comme un usurpateur et un opportuniste.

Dommage que l’auteur se permette parfois une réécriture de la vie de Gauguin. Par exemple, dans la bande dessinée il démantèle un groupe de trafiquants d’armes. En réalité, Gauguin n’a été que témoin de cette triste réalité. J’aurais surement préféré que Li-An reste au plus près des événements réels.

Manao Tupapau, 1892

Pour conclure, il s’agit d’une belle découverte. J’ai appris des choses que j’ignorais sur ce peintre et j’en suis ravie.

Fanny

Les hommes sont des cons de Chaval

Reçu grâce à l’événement Masse Critique organisé par le site Babelio, j’avais au départ tenté ma chance pour plusieurs livres. J’ai été sélectionné pour celui-ci et j’en suis ravie puisque je ne connaissais pas du tout ni l’auteur ni ces dessins. Je suis toujours partante pour de belles et nouvelles découvertes.

Résumé de l’éditeur

Pour tous les amateurs de dessin d’humour, Chaval est considéré comme le dessinateur. Il fut une sorte de météorite, un homme ambigu et lucide pour qui, plus que quiconque, l’humour est la politesse du désespoir. « Si mes dessins sont meilleurs que les autres, c’est qu’ils vont jusqu’au bout : ils détruisent tout. Mais ils vont jusqu’au bout parce que j’y vais moi-même, et que je me détruis aussi », avait-il déclaré. Quarante-quatre ans après son suicide, Chaval est encore et toujours notre contemporain, pour le meilleur et, bien sûr, pour le pire.

Chronique

Il s’agit d’un recueil de dessins de l’illustrateur Chaval. Ce dernier est né en 1915 et se donne la mort en 1968. Durant la seconde guerre mondiale, il semble avoir collaboré d’une certaine façon non pas en adoptant l’idéologie de l’Allemagne nazie mais par ses dessins antisémites que le journal pro-nazi Le Progrès a publié. Mais des années plus tard, il s’en est repenti disant que les esquisses de cette époque là était les plus mauvaises de sa vie. C’est dans les années 50 qu’il devient vraiment connu. Homme aux multiples talents (dont il ne semble pas être conscient), il est cinéaste, dessinateur, écrivain et graveur. Impulsif et ayant des idées très arrêté sur la société, il fait preuve d’une clairvoyance incroyable sur le monde qui l’entoure que ce soit sur la vie politique, l’individualisme croissant ou encore la bêtise humaine. Mais, il a une vie privée tourmentée qui va le mener au suicide.

Le commencement de la sagesse

Dans ce livre, les illustrations sont regroupées par grands thèmes : hommes, culture, politique, amour, bêtes, etc… Le style est épuré que ce soit dans l’environnement où évolue les personnages que dans le trait lui même. N’apparait que le strict nécessaire à la compréhension du dessin. Il lui suffit souvent d’ajouter un petit détail ou un trait afin d’apporter toute la force à son œuvre. Et oui une image se lit, chaque élément compte. Plusieurs types d’humour sont réunis : satire politique, absurde, dérision, humour noir. Certains dessins n’ont pas pris une ride et sont malheureusement toujours d’actualité.

Par contre, je pense être passée totalement à coté de certaines illustrations. Ceci est notamment du au fait qu’elles ont été réalisées à une autre époque bien différente de la nôtre. D’autres ont été ébauché sans forcément chercher à faire sourire le lecteur.

Je remercie vraiment la maison d’édition Les Cahiers dessinés ainsi que Babelio pour cette belle découverte.

Chaval, Tous les hommes sont des cons, éd. Les cahiers dessinés, 208 p., 19€

Fanny

Le Journal de Frankie Pratt de Caroline Preston

Un coup de cœur pour commencer cette nouvelle année? Aller, soyons fous!

Beaucoup de choses ont déjà été dites sur la blogosphère alors je ne pense pas m’appesantir. J’en profite d’ailleurs pour vous mettre le lien vers l’excellent article de Claire du blog The Frenchbooklover qui en parle très bien.

Je vous présente l’auteure, Caroline Preston, accompagnée de la précieuse machine à écrire Corona de Frankie Pratt.

Il s’agit d’un roman graphique très original sous forme de journal intime qui reprend le style du scrapbooking. Nous suivons l’héroïne à travers des assemblements d’images tirées de cartes postales, de magazines, de publicités de l’époque et de bien d’autres choses encore. J’ai beaucoup apprécié cette plongée dans les années 20 grâce à l’iconographie. Nous découvrons les objets, les modes (qui m’ont automatiquement fait penser aux costumes de la série Downton Abbey), les paysages de cette période.

Frankie, le personnage principal, est très attachante. On suit son parcours initiatique de jeune américaine des années 20 entre sa région natale le New Hampshire aux États-Unis en passant par son entrée à l’université de Vassar puis son année à Paris. On assiste à son passage de l’adolescence à l’âge adulte avec toutes les difficultés mais aussi les joies que cela engendre : la découverte de nouveaux sentiments, les doutes, les histoires d’amour mais aussi les déceptions.

Une lecture vintage, attendrissante et rafraichissante qui n’est pas sans rappeler ce tournant d’une vie que l’on a tous vécu.

Pour conclure, je vais faire comme Claire et vous poster la vidéo de présentation de l’éditeur qui est très sympa.

Fanny

Elinor Jones, Le Bal d’hiver d’Algésiras et Aurore (bande dessinée, tome1)

   

Elinor, jeune fille mystérieuse de l’époque victorienne, arrive dans la maison et l’entreprise de confection vestimentaire familiale Tiffany. Elle découvre un univers déroutant où semble régner les secrets. Mais c’est sans compter sur la manipulation et la jalousie maladive de Bianca, la fille styliste et talentueuse de la famille Tiffany.

Mon avis est assez mitigé sur ce premier tome. Pour commencer, je ne m’attendais pas du tout à ce style de dessin un peu manga avec ces mentons et nez pointus. Mais j’ai tout de même été sensible aux traits des personnages qui transmettaient parfaitement leurs sentiments. D’ailleurs, le personnage principal, Elinor, est magnifiquement dessiné. Elle en devient très attachante. Les décors sont superbes. L’esthétisme est à mettre en avant. L’univers victorien est respecté et c’est un des points forts de cette B.D. Le monde de l’atelier de couture et de la création de robes permet un feu d’artifice de couleurs, de formes, de tissus.

Pour moi, le gros point faible se trouve dans l’histoire et le scénario. Je l’ai trouvé beaucoup trop court et avec un air de déjà vu.  L’intrigue est très peu développé. Par exemple, on ne sait pas d’où vient Elinor. Je n’ai pas été surprise ni transporté malheureusement.

Malgré quelques points faibles, je lirais le second tome car j’aimerai en connaitre davantage sur l’histoire personnelle d’Elinor. Il s’agit d’une B.D. à lire sans prise de tête et sans être à la recherche d’une quelconque nouveauté.

Lu dans le cadre du challenge « Au service de… » du blog de Claire The French Book Lover

Fanny