Rutland Place de Anne Perry

Je vous retrouve aujourd’hui pour la chronique du 5e tome des enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt de Anne Perry. Avec les filles de la Team Pitt nous allons nous retrouver chaque mois pour la lecture de ces romans et ainsi partager nos avis.

Rutland place est un quartier huppé de Londres où vit plusieurs familles d’aristocrates. Mais sous une tranquillité apparente des faits étranges se produisent. Entre disparitions d’objets, mort suspecte et chantages, les masques finissent vite par tomber et une réalité peu reluisante se fait jour.

Encore une fois, j’ai passé un bon moment en compagnie de cette série. Anne Perry reste fidèle à elle-même. Même si ici, c’est Charlotte (la femme de l’inspecteur Thomas Pitt) la véritable héroïne. En effet, c’est elle qui mène l’enquête. Elle va chez les uns et les autres pour recueillir des informations avec sa sœur, (Emily) et sa mére (Caroline). Thomas, quant à lui, reste en retrait durant une bonne partie de l’histoire.

Cependant pendant ma lecture, j’ai ressenti comme une réserve. Pour moi ce tome est en dessous des précédents. Il manque d’originalité notamment à cause des répétitions avec les précédents romans. Les histoires se déroulent presque toutes dans les hautes sphères de la société anglaise. Un peu de changement ferait du bien au lecteur. L’enquête n’est pas vraiment exceptionnelle ni très complexe. J’éspère réellement qu’Anne Perry saura nous surprendre dans les prochains opus avec de nouveaux personnages, de nouveaux lieux et des intrigues un peu plus fouillées.

Bien sur, nous nous retrouvons toujours plonger dans cette ambiance victorienne que j’affectionne tout particulièrement avec ses différences de classes, ses convenances, ses costumes, ses intérieurs. L’auteure sait parfaitement retranscrire cette période.

En bref, un tome bien en dessous des précédents. J’espère que Le Cadavre de Bluegate Fields satisfera mes attentes. Affaire à suivre!

Lu en lecture commune avec Bianca, Céline et Claire.

Lu dans le cadre du challenge « Victorien » 2013 du blog de Ludivine Les lubies de Ludi et du challenge Quelques heures avec Anne Perry.

    

Fanny

Resurrection Row de Anne Perry

Voici mon premier billet pour le mois anglais! Que les réjouissances commencent!

Avant de créer ce blog, j’avais lu les trois précédentes enquêtes de Mr et Mrs Pitt. J’ai donc pris le train en marche pour cette lecture commune du quatrième opus. J’en ais également profité pour m’inscrire au challenge de Syl Quelques heures avec Anne Perry. Quel bonheur de retrouver Anne Perry et ce couple atypique que forme Charlotte et Thomas. Je me suis régalée!

L’histoire principale met en scène un enquêteur, Thomas Pitt, et son épouse, Charlotte, qui tentent de percer les mystères de crimes dans le Londres victorien. Ici plusieurs évènements sordides surviennent. En effet, des cadavres sont déterrés. Qui a pu faire une chose pareille? Et pourquoi? Ces découvertes vont ébranler toute la bonne société londonienne mais pas que… Une autre facette beaucoup plus sombre et scabreuse de la capitale anglaise nous est présentée.

Ce roman comporte également une histoire secondaire davantage politique et social en rapport avec les hospices et les nombreux nécessiteux qui peuplent Londres à cette époque. Les grands problèmes exposés sont les maladies, les habitats plus qu’insalubres, le travail des enfants et j’en passe. En effet, certains personnages vont mettre leur notoriété et leur position sociale à profit pour tenter de faire passer une loi à la chambre des lords.

Le couple est toujours aussi attachant. Anne Perry sait maintenir le suspens jusqu’au bout et emmener le lecteur sur de fausses pistes. Tout les suspects ont une bonne raison de devenir coupable. Le dénouement est comme toujours surprenant. J’ai aimé que dans ce roman les quartiers chics et les bas-fond s’entremêlent. Quel plaisir de retrouver l’époque victorienne, ses costumes et ses décors!

Encore une belle et très agréable lecture. Anne Perry sait se renouveler dans chacune de ses enquêtes.

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Bianca, Céline, Claire.

Lu dans le cadre du challenge Quelques heures avec Anne Perry organisé par Syl.

Lu dans le cadre du mois anglais de juin 2013 organisé par Titine et Lou.

Lu dans le cadre du challenge « Victorien » 2013 du blog de Ludivine Les lubies de Ludi.

 

Fanny

Lady Susan de Jane Austen

Lady Susan est un roman épistolaire publié pour la toute première fois en 1871 alors qu’il a été écrit au début des années 1790 par notre chère Jane Austen.

Lady Susan est une jeune veuve pour qui le deuil n’est pas primordial. Elle se laisse facilement courtiser par des hommes et certains beaucoup plus jeunes qu’elle. Dans ces échanges de lettres, nous assistons à toutes les médisances, conspirations, manipulations, les mauvaises foi et parfois la cruauté (notamment celle de Susan Vernon envers sa fille). Il faut néanmoins un certain temps d’adaptation pour comprendre les liens qui unissent les différents expéditeurs et destinataires des lettres.

Ce roman fait preuve d’une grande modernité pour l’époque. Le personnage principale, Lady Susan a une force de caractère et une indépendance inébranlable. Elle ne fait que ce qu’elle veut et quand elle le souhaite. Mais à la fin, elle subit des revers qui ne semblent pas la perturber outre mesure.

J’ai souvent souri à la lecture de ce court roman. Jane Austen connu pour son ironie et sa plume acérée ne nous déçoit pas. Il ne s’agit pas d’un coup de coeur mais d’un bon petit moment de lecture idéal sous la couette ou en compagnie d’une bonne tasse de thé.

Lu en lecture commune avec Céline, Bianca et Claire

Lu dans le cadre du challenge « Victorien » 2013 du blog de Ludivine Les lubies de Ludi.

Fanny

Le protectorat de l’ombrelle, Tome 1 : Sans âme, Une aventure d’Alexia Tarabotti de Gail Carriger

Dans un premier temps, je dois vous avouer que d’habitude je ne suis pas du tout attirée par ce genre de roman et que je ne connais que très peu de chose à propos de l’univers du surnaturel. Ce livre m’a notamment appris à devenir moins snob envers certains types d’histoires et à m’ouvrir un peu plus. La preuve puisque je l’ai adoré. J’ai également appris en lisant divers avis qu’il s’agissait d’un roman steampunk, sous genre de la science-fiction. Ce terme désigne un type particuliers de roman qui se déroule dans l’ère industrielle du XIXe siècle avec comme caractéristique l’usage de machines fictives à vapeur.

Ce roman prend donc place dans le Londres de l’époque victorienne. Les surnaturels (loups-garous et vampires) sont intégrés à la société. La reine Victoria a même créé un cabinet s’occupant de ce genre d’affaire. Nous suivons les aventures d’Alexia Tarabotti une vieille fille paranaturel au caractère bien trempé d’origine italienne qui n’a rien des préoccupations d’une jeune femme de son temps. En effet, dès le début du roman elle tue sans le vouloir (enfin qu’à moitié…) un vampire à l’aide de sa précieuse ombrelle améliorée. C’est à partir de ce moment que la vie d’Alexia va basculer. Entre action rondement menée et romance, ce livre a largement satisfait mes exigences. Je souhaitais un roman léger qui saurait me faire aller dans un autre monde et me faire rire. J’ai donc été servi.

Dans ce premier tome, nous apprenons aussi à connaître divers personnages principaux et secondaires qui ont tous leur singularité et leur excentricité qui les rendent très attachants. Et quel plaisir de retrouver l’époque victorienne : les décors, les intérieurs, les costumes. Décidément il s’agit vraiment de ma période de prédilection.

J’ai choisi cette version poche car elle est moins cher que le grand format mais vais-je pouvoir attendre la publication des autres tomes en format réduit? Pas sur… Je suis faible!

Pour moi, il s’agit d’un coup de cœur et d’une découverte que je ne suis pas prête d’oublier. Vivement la suite!

Pour information, Gail Carriger sera présente aux Imaginales d’Epinal qui se dérouleront entre le jeudi 23 et le dimanche 26 mai 2013.

Lu dans le cadre du challenge « Victorien » 2013 du blog de Ludivine Les lubies de Ludi.

Fanny

Adorable Sophy de Georgette Heyer

L’auteure, Georgette Heyer (1902-1974), était une spécialiste de l’époque de la régence en Angleterre (1811-1820). Le titre original de ce roman publié pour la première fois en 1950 est The Grand Sophy.

L’histoire se déroule en 1816, sous la régence en Angleterre. Sophy est confiée par son père à sa tant Lady Ombersley. Il lui donne pour principale mission de trouver un mari pour sa fille mais c’est sans compté sur le caractère bien trempé de Sophy. Il ne s’agit plus de la petite fille sage d’autrefois. Sophy a grandi, voire même un peu trop si on en juge la description que nous en fait l’auteure (jambes longues, grande taille, etc…). De son côté, la jeune fille va se mettre en tête de résoudre toutes les querelles familiales par des moyens aussi peu convenables qu’extravagants. Elle est prête à tout et même à se compromettre. Mais Sophy a bon cœur et réussit à amadouer voir même manipuler ceux qui l’entourent.

L’histoire débute lorsque Sophy n’est pas encore arrivée chez sa tante. On sent toute de suite une atmosphère tendue. Mais dès qu’elle débarque, ce sentiment fait place à davantage tolérance, les esprits s’apaisent. Sophy est une véritable tornade qui désorganise tout sur son passage. J’ai beaucoup aimé ses courses folles en phaéton à travers Londres. C’est une jeune fille téméraire et rafraichissante. Une héroïne à laquelle on se s’attend pas forcément dans un livre racontant une histoire du début du XIXe siècle. Elle se met souvent dans des situations intenables pour une femme de l’époque mais les gens semblent toujours finir par la pardonner.

Un roman très plaisant et rafraichissement. Il est également très drôle grâce à cette chère Sophy à laquelle on s’attache beaucoup.

Lu dans le cadre du challenge « Victorien » 2013 du blog de Ludivine Les lubies de Ludi.

Fanny

Sanditon de Jane Austen

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Ce roman est resté inachevé à cause de la mort de Jane Austen en 1817. Cette nouvelle édition du Livre de poche est sorti en novembre et est une version finit « par une autre dame » qui est resté anonyme.

Pour commencer, j’ai été plus que ravi (comme d’habitude) de retrouver la plume et l’univers de Jane Austen. Ici l’histoire prend place dans une station balnéaire encore peu fréquentée qui s’appelle Sanditon. On remarque vite la rivalité et la jalousie envers d’autres stations bien plus connus comme Brighton ou encore Brinshore.

Après le renversement de leur voiture dans la bourgade de Willingden, Mr et Mrs Parker, pour remercier la famille Heywood de les avoir aider et héberger, décide d’emmener leur fille, Charlotte Heywood, à Sanditon. C’est ainsi que commence l’histoire où nous suivons l’évolution de Charlotte ainsi que sa rencontre avec des personnages hauts en couleur.

La santé est un des thèmes omniprésents dans ce roman. On en apprend d’ailleurs davantage sur les pratiques de l’époque. Nous avons les deux sœurs Parker : Susan et Diana qui semble d’une bien faible constitution voire même hypocondriaque pour ne pas dire malades imaginaires. Elles connaissent tout un tas de remèdes pour plusieurs maladies ou petits maux. L’ironie bien connue de Jane Austen ne manque pas de tourner en dérision certaines pratiques « médicales » comme avec l’évocation de ce remède un peu loufoque : « Fanny Noyce a un jour été guérie presque immédiatement d’une otite par un oignon rôti placé dans son oreille. ». Je vous laisse imaginer la scène!!!

Les stations balnéaires sont très à la mode à l’époque. Les gens s’y rendaient principalement pour leur vertu médicinale. J’ai vraiment adoré la description du rituel de la prise d’un bain de mer. La cabine pour se changer tirée par un cheval pour se rendre tout au bord de l’eau où il suffisait de descendre quelque marche pour avoir les pieds dans l’eau. Il était très mal vue de se montrer en tenue de bain ainsi il s’agissait d’un excellent moyen pour éviter les regards.

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Cabine de bain

Durant ma lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le rapprochement entre le caractère de Charlotte et  celui de Jane Austen. Charlotte observe et analyse le caractère et les gestes des gens qui l’entourent. Jane Austen fait de même dans ses romans lorsqu’elle nous dépeint les arrières pensés de ces personnages surement inspiré par des personnes de son entourage.

Dommage qu’il n’existe pas d’adaptation surtout qu’une fin existe à ce roman. Je suis certaine qu’une mini-série ou qu’un film pourrait être très réussi et permettrait de faire davantage connaître ce joli roman.

Un livre plein de gaité, d’ironie. On se prend à rire des situations. Il me reste encore pas mal de romans de Jane Austen à lire. Et je me fais une joie de savoir que ma découverte de son univers est loin d’être épuisée.

Lu dans le cadre du challenge « Victorien » 2013 de Ludivine sur son blog Les Lubies de Ludi.

Fanny

Participation de Fanny au challenge « Victorien » 2013

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Ludivine nous propose sur son blog Les lubies de Ludi un challenge auquel je ne pouvais manquer : le Challenge « Victorien » 2013. Pour reprendre ses mots il consiste en la lecture de « romans qui se déroulent à l’ère victorienne ( deuxième moitié du XIXème siècle), ou à une époque ayant les mêmes fonctionnements, valeurs etc… ( je pense aux dystopies par ex). » Il prendra fin le 30 novembre 2013.

Passionnée par Jane Austen, Elizabeth Gaskell, les soeurs Brontë, ce challenge m’a tout de suite interpellé. Je vais en profiter pour découvrir de nouveaux auteurs ainsi que des romans plus fantastiques.

Plusieurs niveaux nous sont proposés : Lady (1 à 5 livres lus), Comtesse (6 à 10), Duchesse (11 à 15), Princesse (16 à 20) et Reine Victoria (21 et plus). Je choisis de commencer modestement en m’inscrivant dans la catégorie Lady avec des livres déjà présents dans ma wishlist ou dans ma PAL.

Ma petite sélection pour commencer :

Le protectorat de l’ombrelle : Sans Âme (t.1) de Gail Carriger –> LU

Sanditon de Jane Austen –> LU

Adorable Sophy de Georgette Heyer –> LU

Lady Susan de Jane Austen –> LU

Velvet de Mary Hooper

Prodigieuses créatures de Tracy Chevalier

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Fanny