Darcy dans l’âme d’Elizabeth Aston

 

Résumé de l’éditeur : Après avoir été désavouée par sa famille, Cassandra Darcy lutte pour vivre de sa peinture à Londres. Pourtant, se faire un nom devient rapidement le cadet de ses soucis, car elle se retrouve en possession de lettres compromettantes pour l’épouse du prince régent. Ce dernier, prêt à tout pour récupérer ces missives, requiert les services du cousin de Cassandra, Horatio Darcy. Lorsque les recherches de Horatio le mènent tout droit à Cassandra, il désapprouve son style de vie puis, peu à peu, en apprécie les charmes… Mais, cette idylle naissante se heurte aux préjugés et à un certain lord Usborne, qui désire obtenir les faveurs de la jeune femme.

CHRONIQUE DE FANNY

Nous suivons les aventures de Cassandra Darcy, fille d’Anne de Bourgh et de Thadeus Darcy. Malgré le peu d’originalité de l’intrigue, l’héroïne est très attachante et nous arrivons à suivre ses pérégrinations avec plaisir. Il y a énormément de personnages secondaires. Ils ne font souvent que passer et ne sont, de ce fait, pas très attachants. Par contre, on sent vraiment que l’auteure prend beaucoup de plaisir et s’amuse à faire apparaitre les personnages qu’elle a créé dans ses précédents romans comme Les aventures de Miss Alethea Darcy ou en encore Les filles de Mr Darcy. Je ne les ai pas lu et parfois ceci m’a porté préjudice car je me perdais rapidement dans les personnages. Le style est fluide. La plume de l’auteure est agréable et ressemble beaucoup à celle de Georgette Heyer. Ce roman a la qualité de se lire très rapidement.

Reprendre le nom de Darcy est plus un prétexte qu’autre chose. L’auteure nous ressasse le caractère hautain et orgueilleux que tous les membres de cette famille semblent avoir à plusieurs reprises. C’est assez lassant et n’apporte pas vraiment de nouveauté. Il aurait peut-être mieux valu choisir des personnage indépendants du célèbre roman Orgueil et Préjugés de Jane Austen.

Il s’agit donc d’un bon moment de détente même s’il ne faut surtout pas le lire en pensant retrouver du Jane Austen. Il faut prendre ce roman pour ce qu’il est : un hommage et la preuve d’une admiration de l’auteure pour Jane Austen. Merci aux éditions Milady pour l’envoi de ce roman.

Fanny

♥♥♥♥♥

CHRONIQUE DE KHEIRA

Contrairement à Fanny, j’ai lu Les filles de Mr Darcy  (que j’avais apprécié malgré le côté très rocambolesque) et Les aventures de Miss Alethea (auxquelles j’avais beaucoup moins accroché). J’ai retrouvé donc dans ce nouveau sequel d’Orgueil et Préjugés de Jane Austen le monde des jeunes filles du XIXè et leurs (gros) problèmes de coeur. Certains personnages des précédents sequels  sont de nouveau présents comme Belle et Camilla deux des filles d’Elizabeth et Fitzwilliam Darcy.  L’histoire est particulièrement riche en rebondissements (avec une très grande accélération à la fin) et en personnages secondaires. Les rebondissements sont encore plus prononcés que dans Les filles de Mr Darcy par exemple. J’ai donc eu un peu de mal à réellement apprécié cette histoire peu réaliste.

En revanche là où Elizabeth Aston voit juste c’est lorsqu’elle met des préoccupations actuelles dans les caractères de ses personnages. Ainsi Cassandra cherche avant tout à s’épanouir dans ce qu’elle sait faire (peindre) et elle veut être aimée pour elle-même. Cela la rend donc très attachante et très proche des lecteurs contemporains! De plus, autre point positif, les livres d’Elizabeth Aston sont très bien documentés sur le XIXè, pour prendre l’exemple de L’Esprit Darcy, de nombreuses pratiques  culturelles sont cités à travers l’histoire (la mode des portraits de famille, un plus grand intérêt porté au foyer notamment par les hommes…). On prend également plaisir à voir certains artistes célèbres tels que le peintre Turner cités. Le roi George IV est sévèrement critiqué par le personnage, ce qu’un auteur aurait eu du mal à écrire au XIXè il s’agit donc d’une jolie revanche et un clin d’oeil intelligent d’Elizabeth Aston aux écrivains du XIXè quelle semble tant admirer.

Il s’agit donc d’une lecture divertissante à lire comme on regarderait une comédie romantique! Merci aux éditions Milady pour cet envoi!

Kheira

Les menteuses, Tome 1 : Confidences de Sara Shepard

    

Je regarde la série Pretty Little Liars avec assiduité alors il fallait bien que je découvre la série de romans dont elle est issue. J’ai choisi de me procurer l’Intégrale n°1 (vignette de gauche) qui comprend les 4 premiers tomes de la saga. Ce livre fait plus de 850 pages alors pour se donner un peu plus de motivation, je le lis en lecture commune avec Jess du blog Les Lectures de Jess Swann. Nous lisons un tome toutes les trois semaines.

 

Résumé de l’éditeur : À Rosewood, tout le monde a quelque chose à cacher.
Surtout cinq jolies petites menteuses…

Alison, Hanna, Emily, Spencer et Aria ont juré de ne plus jamais parler d’une petite vengeance qui a viré au cauchemar.
Lorsque Alison disparaît du jour au lendemain, les quatre copines croient leurs inavouables secrets ensevelis à jamais. Mais trois ans plus tard, un mystérieux «A» les menace de divulguer leurs mensonges. Les jeunes filles pensent d’abord au retour d’Alison qui leur fait une blague. La réalité est bien plus inquiétante…

Chronique

Nous suivons quatre adolescentes, Hanna, Emily, Spencer et Aria dans la tourmente d’un mystérieux corbeau. Au début du roman, ces jeunes filles ne se parlent plus depuis la mort de leur amie Alison. Mais à la fin de ce tome elles ne feront finalement plus qu’un. Elles ont chacune un caractère bien différent et sont attachantes toutes à leur façon. Pour l’instant ma favorite est la même que dans la série : Spencer. Il s’agit du cerveau de la bande d’amie mais qui sait aussi faire preuve de sensibilité.

Les chapitres sont assez courts. Ceci facilite vraiment la lecture. Le rythme ne s’interrompt pas et de plus en plus de questions se posent. Le suspens est vraiment présent. Le style de l’auteure est fluide et sans fioriture. Elle va généralement droit au but. Les pages se tournent très facilement.

J’ai apprécié le fait qu’à la fin de ce tome la parole soit donné à -A qui est le méchant de l’histoire. C’est une idée intéressante mais peut-être pas assez travaillée car elle ne représente que deux pages.

Ce premier tome est à mon avis une réussite. Il s’agit d’un roman somme toute très jeunesse. Il ne faut pas s’attendre à de la grande littérature. Mais j’espère vraiment que les autres tomes seront à la hauteur de celui-ci.

L’avis de Jess qui le lit en VO :

Si vous souhaitez nous rejoindre pour les autres tomes n’hésitez pas à vous inscrire ici ou sur la page facebook :

Fanny

Avant toi de Jojo Moyes

Avant toi de Jojo Moyes

Avant toi de Jojo Moyes

Résumé de l’éditeur: Lou est une fille ordinaire qui mène une vie monotone à souhait. Quand elle se retrouve au chômage, dans ce trou paumé de l’Angleterre dont elle n’est jamais sortie, Lou accepte un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. Malgré l’accueil glacial qu’il lui réserve, Lou va découvrir en lui un jeune homme exceptionnel, brillant dans les affaires, accro aux sensations fortes et voyageur invétéré. Mais depuis l’accident qui l’a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.

CHRONIQUE DE KHEIRA

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Milady qui m’ont offert ce roman.  Je ne connaissais pas l’auteure mais elle semble prolifique avec deux livres publiés en 2012!

Ce roman aborde le sujet délicat du handicap récemment évoqué de façon très différente au cinéma: Le scaphandre et le papillon (livre de 1997 adapté au cinéma en 2007), Mar Adentro (2004), Intouchables (2011), The Sessions (2012), ou encore Hasta la Vista (2011).

Dès le début, la description de la famille de l’héroïne, les difficultés économiques auxquelles ils sont confrontés plantent un décor dans lequel on peut tous se retrouver. Louisa surnommée Lou vit avec ses parents, son grand-père, sa sœur Katrina et le fils de celle-ci. Elle est en couple avec Patrick depuis 7 ans et ce n’est plus vraiment la grande passion. Elle n’est pas trop lisse (son style vestimentaire est assez excentrique, elle assume de ne faire ce travail que pour l’argent au début…). Son physique est même comparé à celui d’une elfe (peut être un clin d’oeil à Jane Eyre)!

Le roman nous montre deux mondes  différents (celui de Lou et celui de Will) séparés symboliquement par un château seul attrait touristique et économique de la petite ville. On trouve un schéma assez classique de deux personnages qui se transforment mutuellement, s’aident à changer. Il pose également la question de trouver sa place dans la société, pouvoir et savoir quoi faire de sa vie.

Au bout des cent premières pages seulement l’héroïne découvre la tentative de suicide dont il est question dans la 4è de couverture. Ensuite j’ai eu l’impression qu’un peu trop de choses horribles se succèdent pour Will. Toujours est il que j’ai eu envie de connaître la suite, il y a un réel suspens! L’auteur n’oublie pas de creuser certains aspects de la personnalité des personnages secondaires (la sœur de Louisa, les parents de Will…). Le style est agréable et fluide. Alors que l’histoire est racontée du point de vue de Lou, certains chapitres sont rédigés de points de vue différents (sœur, mère, père et Nathan son autre aide soignant) ce qui permet de porter un regard sur la situation et aussi de ralentir un peu le rythme pour maintenir le suspens.

Il s’agit donc d’un livre prenant qui malgré son sujet assez particulier peut toucher tous les lecteurs et qui bénéficie d’un rythme bien maîtrisé.

Kheira

CHRONIQUE DE FANNY

Attention : roman coup de cœur!

 Ayant connu un cas de paraplégie dans ma famille, je connais assez bien les répercussions médicales et psychologiques de ces accidents. J’attendai donc au tournant ce roman d’un point de vue technique et je n’ai pas été déçue. J’ai donc trouvé ce roman très réaliste. L’auteure ne nous cache pas les moments difficiles et réguliers d’hospitalisations, de mal-être par exemple ou encore les problèmes médicaux au quotidien (escarres, infections, etc…). Tout ceci est décrit avec beaucoup de pudeur mais l’auteure ne nous épargne rien et c’est ce qui est aussi très intéressant : en apprendre sur ce type de handicap.

J’ai trouvé plutôt intelligent le fait que Jojo Moyes passe par l’humour et des situations marrantes pour évoquer ce thème assez difficile. Ce roman n’est en aucun cas larmoyant au contraire. Il y a régulièrement des passages difficiles mais l’auteure est très adroite pour ne pas nous plomber le moral.

 Par contre, la façon dont Will a été accidenté m’a un peu déçu. Ceci nous est exposé dès le début et je me suis dit que ça commençait très mal. Etant une passagère motarde assidue, je me suis dit : « Aller, encore un cliché ! Les méchants motards qui roulent comme des nazes sont de retour ! » Finalement l’auteure n’y est pas trop revenu donc la pilule est plutôt bien passée finalement. Je crois que c’est le seul point négatif que je trouve à ce roman. Et encore, il s’agit d’une conviction personnelle.

Les personnages sont si attachants. J’ai rarement ressenti ce manque lorsque je pose un livre. Ce sont des personnages qui vous suivent où que vous soyez. C’est magique ! La fin est superbe et m’a même fait verser la petite larmichette. C’est la première fois que ça m’arrive devant un livre…

 Il s’agit d’un magnifique roman rempli d’espoir, de sensibilité et d’humour. Il contient aussi une bonne dose d’émotions. Des comme ça on aimerait en lire plus souvent.

Je remercie infiniment les éditions Milady pour l’envoi de ce roman. Une magnifique découverte!

Fanny

Les Misérables de Victor Hugo

Les Misérables Victor Hugo

Les Misérables Victor Hugo

Il s’agit d’une chronique un peu particulière puisque j’ai décidé de laisser ce roman en stand-by à la fin du Livre III intitulé Marius, ce qui représente un peu plus de la moitié du roman. Je voulais tout de même partager quelques impressions avec vous.

L’histoire étant connue tous, je me suis donc attachée davantage à certains « détails », certains aspects sociaux que met très justement en valeur Victor Hugo.  En effet il nous offre une vision subjective de l’histoire de la France de la Révolution à la Restauration. Il accorde une place importante à l’héritage de l’Empire napoléonien on voit très bien à travers les personnages lesquels entretiennent une légende noire de l’Empereur le surnommant Buonaparte et lesquels – à l’image de Victor Hugo- véhiculent une légende dorée de l’Empereur. L’éloge de Napoléon devient d’ailleurs un peu agaçant tant il est prononcé à l’aide de comparaison avec les héros de l’antiquité… J’ai en en outre trouvé très intéressantes les remarques à propos des prénoms qui illustrent une volonté d’ascension sociale comme ceux des filles des Thénardier Éponine et Azelma. La description des enfants des rue parisiennes est également très pertinente!

D’un point de vue purement littéraire certains passages sont très forts comme l’arrestation de Fantine et sa mort. Ces passages sont vraiment déchirants! Cependant je ne pense pas que ce roman devienne culte pour moi. Je lui reproche par exemple le côté très (trop) héroïque de Jean Valjean, qui s’illustre par exemple dans le passage où se réfugie dans un couvent puis doit en sortir pour de nouveau y entrer, il me donne l’impression d’être un héros de feuilleton qui finit toujours par s’en sortir. L’hommage aux feuilletons à succès publiés dans la presse du XIXè est sans-doute volontaire mais je n’adhère pas trop à ce type de rebondissements!

Voilà, j’espère reprendre la lecture de ce grand classique plus tard. À suivre donc…

Kheira

Films vus en Mars par Kheira (1)

Amour

Amour

Amour de Michael Haneke: Un cinéma de ma ville a eu la bonne idée de remettre quelques séances dans la foulée des prix remportés en février par ce film. Je dois avouer qu’au moment de sa sortie je n’ai pas eu le « courage » d’aller le voir, il me semblait trop déprimant. Il faut dire que les choses sont claires dès le générique (sans musique) on voit le sort final des personnages. Ensuite le film est un flash-back qui montre la vie de ce couple bourgeois passionné de musique. Au début j’ai trouvé leur façon de s’exprimer un peu trop « théâtrale » tous les mots semblent trop bien articulés, posés mais cette impression s’est dissipée au bout d’un moment. Compte tenu du sujet j’ai trouvé le style très froid, clinique de Michael Haneke très adapté. Il décrit parfaitement les aggravations progressives de l’état de santé de Anne. Il montre également la volonté d’isolement et d’extrême discrétion du couple face aux (rares) visites ou questions de leur entourage comme l’illustre très bien l’ambiance gênée lors de la visite d’un ancien élève devenu un pianiste célèbre. Isabelle Huppert interprète très bien le rôle de la fille unique de ce couple qui en peu de scènes traduit l’incompréhension, le décalage entre ses préoccupation et celles de ses parents et surtout l’impuissance face à cette situation. Les deux acteurs principaux Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant sont excellents, Jean-Louis Trintignant transmet parfaitement une certaine expression menaçante. Le générique de fin est comme celui du début sans musique et nous laisse sur une impression glaçante.

Au bout du conte

Au bout du conte

Au bout du conte d’Agnès Jaoui: Ce film m’a plu davantage pour son ambiance féérique (sans aucun élément surnaturel) que pour ses histoires pas toujours très « dramatisées ». Beaucoup de personnages sont personnages attachants comme Sandro ou Clémence. En revanche le personnage « principal » Laura interprété par Agathe Bonitzer est un peu agaçante, semblant en permanence insatisfaite. Quelques éléments m’ont semblé peu clairs comme la remarque de Laura sur la vie « très libre » de sa tante ce qui est loin d’être évident dans le film. Les acteurs sont bons, on peut particulièrement souligner les prestations de Benjamin Biolay dans le rôle du loup à la fois séduisant, classe et effrayant et Jean-Pierre Bacri dans celui du râleur plus il râle plus il me plaît!

Hansel et Gretel

Hansel et Gretel

Hansel et Gretel de Tommy Wirkola: Ce divertissement m’a franchement déplu. Avec ses instruments modernes anachroniques tel une sorte d’électrocardiogramme, son troll au grand coeur… bref les éléments ajoutés à l’histoire dorigines ne m’ont pas convaincu. Les acteurs Gemma Arterton et Jeremy Renner  font ce qu’ils peuvent pour porter le film mais c’est insuffisant. En outre les personnalités des sorcières ne sont pas suffisamment développées, la scène de séduction près du lac entre une sorcière et Hansel est je l’espère pour le réalisateur une parodie. Le générique du film , le jeune personnage de « fan » avant l’heure sont quelques rares éléments positifs bienvenus. J’espère que la suite (qui est déjà prévue) sera de meilleure qualité.

Lore

Lore

Lore de Cate Shortland: La bande-annonce m’avait intéressé par son contexte (la chute des nazis vu du point de vue d’une famille qui adhère à ses idées et dont le père a exercé des fonctions au sein du régime). De plus l’ambiance semblait  particulière et encore intensifiée par la rencontre entre Lore et un jeune homme qui se présente comme rescapé des camps. J’ai été assez surpise par les nombreuses scènes assez crues et dures (cadavres, lutte pour la nourriture..). La lutte de Lore pour se rendre chez ses grands parents tout en protégeant ses frères et soeurs dont un bébé est forcément émouvante. L’influence du jeune homme sur cette fratrie et la fascination qu’il exerce sur eux est intéressante. La fin illustre bien les conséquences de ces évènements sur la personnalité de Lore. Il s’agit donc d’un film âpre dont le fond est adouci par une manière de filmer assez…douce.

20 ans d'écart

20 ans d’écart

20 ans d’écart de David Moreau: Comédie française très fraîche, acteurs sont bons particulièrement Pierre Niney (que j’avais déjà apprécié dans Comme des frères) qui a une pêche, des allures de gaffeur. Les personnages secondaires son très réussis également et hauts en couleur. J’ai particulièrement ri devant la scène lors de laquelle le père de Balthazar (joué par Charles Berling) tente de se faire passer pour un alcoolique déprimé!

Le monde fantastique d'Oz

Le monde fantastique d’Oz

Le monde fantastique d’Oz de Sam Raimi: Pour une fois la 3D est utilisée à très bon escient et cela fait plaisir! Le film est fidèle à l’esprit de l’histoire du magicien d’Oz. Il débute un peu lentement, le temps de mettre en place tout cet univers, les choses s’accélèrent heureusement dans la seconde partie du film donnant lieux à des combats particulièrement originaux. Humour est très présent notamment à travers le personnage du magicien incarné par James Franco à la fois séduisant et un peu agaçant aussi! Cela reste assez optimiste et gentillet il ne faut s’attendre à quelque chose sombre ou de violent.

Tag du printemps

Claude Monet – Le printemps, 1886

Je reprends ce tag de 11 questions grâce à Claire et Bianca. Merci à vous les « copinautes »!

1/Quel est votre dernier livre coup de coeur?

Delirium, Tome 1 de Lauren Oliver. Les personnages sont très attachants et m’ont touché. L’histoire est rondement menée. Lauren Oliver a une très belle plume et notamment en ce qui concerne la description des sentiments toujours très juste.

2/Et le dernier qui est tombé de vos mains?

Actuellement je lis Darcy dans l’âme d’Elizabeth Aston. Je n’en suis qu’au tout début mais je pense vous en parler tout bientôt. Cassandra, l’héroïne, me plait bien pour l’instant.

3/Quel est votre personnage de fiction incontournable?

Je ne vais pas forcément être très original en disant Hermione Granger. Les livres et les films Harry Potter m’ont marqué. Hermione est pour moi un personnage très intéressant et sensible.

4/Que vous évoquent les contes de Canterbury? Ceux qui l’ont lu ont-ils souffert?

Rien de rien… Ahah! Pour éviter de rester inculte très longtemps je vais aller me renseigner.

5/Salé ou sucré?

Sucré sans aucun doute. Comme je le disais dans un autre tag, lorsque je vais au restaurant je regarde toujours les desserts proposés en premier. J’aime aussi beaucoup pâtisser  à la maison pour mon entourage.

6/Biscuits ou bonbons?

Bonbons : vive les dragibus et autre nounours à la guimauve!

7/Ovin ou caprin?

Aucun des deux puisque je ne mange jamais de fromages. C’est une question de goût, je n’aime vraiment pas ça. Il n’y a que le fromage à raclette que j’apprécie.

8/Où étiez-vous le 13 mars à 20h13?

Il me semble que j’étais devant mon ordinateur et j’allais surement me préparer pour diner.

9/Y’a t-il de la vie sur Mars?

Sur Mars je ne sais pas. Mais j’aime plutôt l’idée qu’une vie dans une autre galaxie existe.

10/Connaissez-vous la réponse à la grande question de la vie, de l’univers ou du reste?

Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question. Je pense que personne ne l’est. Un peu de mystère ne fait pas de mal!

11/Si vous étiez un super-héros ou une super-héroïne, quel serait votre costume?

Je dirais le costume de Natasha Romanoff ou Black Widow. Scarlett Johansson joue ce personnage dans Avangers et elle décoiffe!

Ma chanson du moment :

Ceux et celles qui souhaitent le reprendre n’hésitez pas!

Fanny

Le Journal du Colonel Brandon d’Amanda Grange

Deuxième journal d’un héros austenien publié en France par Milady, ce roman nous offre les pensées et les états d’âme du Colonel Brandon de Raison et Sentiments. Merci à Jane Austen is my Wonderland chez qui je l’ai remporté.

On découvre ce personnage de nombreuses années avant l’action de Raison et sentiments et de sa rencontre avec la passionnée Marianne. Il s’agit d’un homme ayant subi de nombreux revers dans son passé et ayant donc une grande expérience. Je n’en dirais pas plus pour ne pas vous spoiler car j’ai entendu dire que dans le roman original de Jane Austen, que je n’ai pas lu mais que je connais via les adaptations de 1995 et de 2008, très peu de choses nous étaient dévoilées sur son compte.

Je suis tout de même restée sur ma faim. Je m’attendais à un homme possédant plus de caractère. A mon sens, il subit plus qu’il ne combat. La fatalité semble souvent l’emporter. Je dois vous dire que par moment sa sensibilité m’a quand même et sincèrement touché. Il sait faire preuve de beaucoup de patience et d’abstraction de ses propres sentiments pour le bonheur de l’être aimé. Mais après avoir lu Le Journal de Mr Darcy, j’avoue n’avoir pas été plus surprise que ça.

Le style d’Amanda Grange est toujours aussi fluide quoiqu’un peu moderne pour l’époque qu’elle nous décrit. Les presque 400 pages se dévorent à une vitesse folle. La mise en page sous forme de journal est toujours aussi agréable d’autant plus que l’action s’étend sur vingt années. Une bonne lecture détente dans l’ensemble même si je m’imaginais un Colonel Brandon un peu plus combatif. Maintenant vivement Le Journal de Mr Knightley. J’aime beaucoup ce personnage alors je suis curieuse d’en connaitre un peu plus.

Voici l’avis d’une copinaute du blog Les lectures de Mauricette avec qui je devais lire ce livre :

Fanny

Retour à Cedar Cove, Tome 1 : La maison d’hôtes de Debbie Macomber

Voici un livre que j’ai beaucoup aimé. Il s’agit d’un très bon moment de lecture accompagné de personnages attachants. C’est le premier roman d’une série de six livres qui a comme titre Retour à Cedar Cove.

Jo Marie perd tragiquement son mari après seulement quelques mois de mariage. Elle cherche à se reconstruire et à sortir du deuil qui l’afflige au quotidien. Une idée lui vient à l’esprit : et si elle quittait tout pour se lancer dans l’aventure de devenir propriétaire d’une maison d’hôtes ? C’est dans ce contexte qu’elle va faire la connaissance de visiteurs eux aussi torturés par de gros problèmes personnels et existentiels. Jo Marie se rend ainsi vite compte qu’elle n’est pas la seule souffrant de maux intérieurs. La maison d’hôtes semble devenir un véritable havre de paix.

Merci aux éditions Charleston pour cette dédicace de Debbie Macomber

Les personnages malmenés par la vie sont très attachants et humains que ce soit Jo Marie, Josh, Abby ou encore Mark. Ils ont chacun leur histoire assez tragique mais au final se ressemblent beaucoup. Leur retour à Cedar Cove est largement bénéfique et leur permet de faire le point. Les émotions et les pensées des personnages sont décrit avec beaucoup de sensibilité. C’est une des grandes forces de ce roman. Le fait que le livre débute directement par l’acquisition de la Maison d’hôtes est un bon point pour ma part. On entre vite dans le vif du sujet. Ceci favorise nettement la remontée du passé et des souvenirs de Jo Marie.

Le seul bémol réside en quelques longueurs dans les prises de décisions des personnages même si ça ne m’a pas réellement dérangé. Par contre, dès qu’ils prennent leur courage à deux mains c’est un plaisir de les suivre.

La fin m’a plutôt laissé sur ma faim mais c’est le but d’une série de romans, non ? Dommage qu’il faille attendre 1 an pour connaître la suite des aventures de Jo Marie, Josh et des nouveaux arrivants de la maison d’hôtes. En bref, il s’agit d’une très belle entrée en matière. Ce livre fait partie de ces romans qui vous donnent du baume au cœur et vous redonne espoir. Même si des événements tragiques viennent bouleverser notre quotidien, il faut savoir remonter à la surface et se raccrocher à des bonheurs simples.

Merci encore aux éditions Charleston pour cette belle découverte. C’est toujours un plaisir de retrouver vos romans forts en messages.

SORTIE LE 15 MARS 2013

Fanny

Une jeunesse au temps de la Shoah de Simone Veil

J’ai lu ce livre il y a environ un an et demi. Je souhaitais tout de même vous en parlez car comme certains le savent déjà je vais mettre en place une rubrique de lecture avec comme thème la seconde guerre mondiale, période qui m’intéresse beaucoup. Je voulais également en rédiger une chronique car ce petit livre m’a marqué et il me tenait à cœur de partager mon ressenti avec vous. Comme vous l’aurez compris je vais vous parler d’une femme au destin particuliers : Simone Veil.

En 1944, elle est arrêtée à Nice par des SS.  Le reste de sa famille subira le même sort et sera finalement répartie entre plusieurs camps. Malheureusement sa mère (décédée du typhus), son père et son frère Jean n’en reviendront jamais… Simone Veil est d’abord déportée à Ravensbrück, puis à Drancy et enfin à Auschwitz-Birkenau. Elle n’a alors que 17 ans. A son arrivée, un matricule lui est tatoué sur le bras. Elle va ensuite travailler à Bobrek (tout proche d’Auschwitz) pour le compte de l’industrie allemande. Elle nous parle de ce qu’elle a vécu avec beaucoup de détail mais toujours avec pudeur et recul. Le ton n’est jamais larmoyant. J’ai vraiment apprécié ce témoignage qui a beaucoup de force. On suit les rumeurs et le marché noire qui régissent les camps mais aussi les disparitions journalières de camarades de misère.

Au milieu du livre ont été insérées quelques photographies personnelles concernant Simone Veil et sa famille. Certaines sont plus générales et nous montrent la vie dans les camps. L’iconographie permet de se représenter les choses telles qu’elles étaient. Elles sont bien souvent sans équivoques. Parfois l’image est aussi voire plus explicite qu’un texte.

C’est une femme que j’admire, non pas pour son engagement politique même si elle a provoqué beaucoup d’avancées notamment en faveur des femmes, mais plutôt pour son humanité et son envie de transmettre son expérience.

Simone Veil devant l’entrée de l’ancien camp de concentration d’Auschwitz – Birkenau  Source : http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/simone-veil-par-elle-meme_501275.html?p=26

Fanny

Dès l’aube d’Isabelle Florel

1942, Madeleine est une jeune veuve qui vit en Indre-et-Loire. Elle est seule dans sa ferme lorsqu’elle découvre un homme dans la remise au fond du jardin qui cherche à rejoindre la ligne de démarcation afin de passer en zone libre. Forcés de passer du temps ensemble, ils vont très peu faire connaissance mais Madeleine va tout de même lui proposer de l’aider. Deux jours plus tard, ils devaient se retrouver au château de Chenonceau pour mettre en pratique leur plan. Mais lui n’arrive jamais…

Un lien se noue à jamais entre ces deux personnes même lorsqu’elles sont séparées. Madeleine va se lancer dans une véritable enquête afin de réunir le maximum d’informations sur cet inconnu dont elle ne connait au final que le prénom : Simon. Elle se raccroche au souvenir de sa main que se referme sur la sienne qui est l’unique geste d’affection qu’ils ont partagé. En ces temps troublés, on est près à se raccrocher à tous les espoirs. Les émotions sont bien souvent décuplées et à fleur de peau. Elle va suivre les traces qu’il a laissé derrière lui jusqu’à Paris où elle va rester quelques temps. Elle semble n’avoir rien à perdre et n’a plus aucune attache dans son village. Il s’agit presque d’une question de vie ou de mort. Mais son passé de femme battue reste douloureux et la hante.  Au final, elle va trouver des informations sur cet homme mais cette quête va surtout lui permettre de se connaitre elle-même et de retrouver la femme qu’elle est au fond. Il s’agit presque d’un roman initiatique.

On est également mis face à des évènements de la période d’occupation de la France durant la seconde guerre mondiale : arrestations, fusillades, rafles, collaboration, réquisition d’habitation, résistance… La musique jazz et classique a une grande place dans ce roman et notamment sous la forme de manipulation de l’occupant par la musique. Les musiciens juifs même les plus réputés ont subi la censure et ont été renvoyés de leur orchestre ou des conservatoires.  Il s’agit d’une période qui m’intéresse au plus haut point et pour laquelle je me suis préparée une petite wishlist. Alors, j’espère pouvoir vous parler prochainement de livres historiques ou de romans sur ce thème.

Il s’agit d’une nouvelle d’environ 160 pages. Le manque de détails a parfois gêné ma progression. Régulièrement, on passe d’un évènement à un autre avec l’impression qu’il manque un lien entre les deux. C’est vraiment dommage. Sinon dans l’ensemble le style de l’auteure est fluide. Il s’agit de son premier roman.

Fanny